Deux amies qui en ont marre de dépenser et consommer de la tendance, toujours de la tendance et encore de la tendance. Dans un contexte économique chaotique auquel la mode ne sait pas ou ne veut toujours pas s’adapter, c’est un retour aux valeurs sûres que nous préconisons. Et par « valeurs sûres », nous n’entendons pas le 2.55 de Chanel ou le classique trench  Burberry,  bien qu’ils soient tous les deux délicieux, mais plutôt un style bien personnalisé, intemporel, créatif, sympa. Enfin c’est être soi-même et non subir la mode, en jouer, en faire une carte d’identité, se créer une allure maîtrisée ou pas, appréciée ou pas. L’essentiel c’est d’oser, de surprendre, se surprendre, s’aimer. Alors au lieu d’acheter encore et encore et de se répéter sans cesse que l’on n'a plus rien à porter, jamais assez de chaussures, de sacs, de chapeaux, de chapka, de collants, de robes, de jupes, de dessous, de dessus, de bijoux, de tout…  n’achetons plus et portons ce que l’on accumulé depuis plusieurs années. Ressortons cette petite robe noire qui nous allait si bien et que nous avons lâchement laissé tomber, cette ceinture que toutes les copines nous jalousaient. De plus, pourquoi payer le prix fort une pièce faite de toute évidence en Chine à moindre coût et qui sera obsolète six mois plus tard ? Non, ici le crédo n’est en aucun cas d’aller se ruiner pour se ressembler. Mettons en avant les oubliettes du dressing, habillons nous de toutes ces petites choses qui nous ont tant servies, sublimées le temps d’une soirée, d’un rencart, d’un café entre amis. Et si nous devions acheter, parce que nous achèterons toujours, allons là où nous n’avons pas l’habitude de nous habiller: au rayon homme, rayon enfants, sex shops , magasins de danse, de déguisements, friperies…

Désormais le mot d’ordre est : A nos placards ! Et comme ils débordent, rien ne nous empêche de partager, d’échanger, d’enrichir nos styles et celui de nos copines, nos copains…

Alors ouvrons les portes de nos dressings.